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Les chrétiens réclament justice pour les massacres d’Orissa

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 L’agence Fides nous signale un appel angoissé des chrétiens rescapés d’Orissa au « Global Council of Indian Christians ». Voir à ce sujet « la construction d’églises devient interdite à l’occasion du 3° anniversaire des massacres d’Orissa« 

Lu sur l’Agence Fides

Manifestation pendant les massacres d'Orissa, 2008
Manifestation pendant les massacres d’Orissa,
2008

New Delhi (Agence Fides) – La souffrance des chrétiens ne doit pas disparaître de l’agenda politique national et peut constituer l’impulsion conduisant à l’approbation du projet de loi sur la violence contre les minorités. C’est pourquoi les chrétiens indiens ont écrit à la Commission nationale pour les Droits de l’homme, demandant « justice pour les martyrs de l’Orissa ». Ainsi que l’indique dans une note envoyée à l’Agence Fides Sajan K. George, Président du « Global Council of Indian Christians » (GCIC), trois ans après les massacres de l’Orissa, les fidèles locaux survivent difficilement entre pauvreté, chômage, marginalisation et impossibilité de construire un avenir digne. Certains sont encore réfugiés, comme les 54 familles catholiques et les 17 familles pentecôtistes campant à Nandagiri, petite ville s’étant trouvée au centre de l’attention au cours de ces dernières semaines suite à la possible destruction de la chapelle existante.

La missive angoissée envoyée par le GCIC ramène à l’attention de la Commission la douloureuse situation des fidèles d’Orissa qui subissent encore « de graves violations des droits de l’homme ». Des groupes extrémistes hindous continuent à les intimider et à lancer contre eux de fausses accusations de « conversions » mais la police et les autorités ne défendent pas non plus de matière adéquate les chrétiens, couvrant de tels épisodes.
L’Orissa, poursuit le message, doit devenir un test pour mesurer l’application de la justice en Inde, citant une série d’épisodes tels que des décès et des disparitions improvises de chrétiens, le défaut de dédommagement des victimes, le dénie des droits sociaux et civils élémentaires (tels que la carte d’identité, le certificat de résidence ou encore la retraite) et l’impossibilité de donner une instruction aux enfants et aux jeunes.
L’appel arrive alors que se trouve toujours en examen devant le Parlement le projet de loi sur la violence contre les minorités (connu sous le nom de Communal Violence Bill) et alors que la Conférence épiscopale fait pression en vue de son approbation. Selon des données fournies à Fides par les Evêques indiens, ce sont plus de 4.000 épisodes de violence envers les minorités religieuses qui ont été enregistrés en quatre ans, de 2005 à 2009. Ces faits ont causé la mort de 648 personnes et 11.000 blessés dans 24 Etats de la Fédération. L’année 2008, pendant laquelle ont été perpétrés les massacres antichrétiens en Orissa, a été « l’année noire » avec 943 cas de violences intercommunautaire, surtout en Orissa, au Karnataka, au Madhya Pradesh et au Maharashtra. (PA) (Agence Fides 30/09/2011)


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